Actualités & Rencontres

Les évènements

Nous espérons que ces réunions pourront avoir lieu en fonction des conditions sanitaires au moment de leur déroulement. Nous respecterons toutes les règles sanitaires en vigueur.

Notre prochaine journée d'amitié

🥮 Partage de la galette des Rois

📆 Le samedi 14 janvier 2023

⌚ À partir de 15h - Fin de la réunion aux environs de 17 heures

⛪ Au réfectoire de la Basilique Saint Martin de Tours

💶 Le prix de 9 euros comprend la galette, les boissons, clémentines et chocolats ainsi que la participation aux frais de location de la salle de restauration.

📷 Des photos du pèlerinage 2022 seront encore en vente pour les absents en novembre dernier

Les journées d'amitié suivantes

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Pèlerinage LCE national

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⛪ À Lourdes

Plus d'informations sur le pèlerinage 2022 ici

Les actualités

Décembre 2022 : notre nouvel aumônier départemental, le Père Gilles MEUNIER

En novembre lors de notre dernière journée d’amitié, nous avons pu faire connaissance avec le Père Gilles Meunier, qui a accepté de nous accompagner comme aumônier de notre délégation LCE 37 . Nous le remercions vivement et espérons que chaque adhérent lui fera bon accueil. Voici sa présentation. 

D’origine bourguignonne, Gilles Meunier nait au Creusot. Ses parents tiennent une boulangerie et ont malheureusement perdu leurs deux premiers enfants. Il a dès l’enfance un bon contact avec les gens et souhaite très tôt devenir éducateur spécialisé auprès de jeunes en difficulté. Au cours de son service militaire, il fera une formation d’infirmier. Parallèlement, il mène une vie de Foi engagée en créant une aumônerie de jeunes, en proposant un groupe de réflexion spirituelle lors du service militaire. Il effectue de nombreuses retraites à Taizé. Lorsqu’il arrive en Touraine, il travaille à la fondation Verdier, et poursuit son engagement en église au service de la Pastorale des Jeunes à Amboise. Sa vie lui paraît écartelée entre ses engagements de Foi et le milieu des éducateurs très anti-religieux. Sa timidité le fait reculer devant la prêtrise mais il aspire à une unité dans sa vie. C’est grâce à l’accueil et l’intelligence de Monseigneur Vingt-Trois que le discernement va se faire. L’archevêque lui conseille une retraite de discernement à Taizé. Ce n’est pas ce qu’attendait Gilles Meunier, mais il va y aller. Lors de cette retraite, deux événements vont lui montrer que le Seigneur agissait dans son cœur avec délicatesse et lui faire comprendre que le projet de son cœur était de devenir prêtre. Un papier qui traine sur lequel est écrit « Viens, suis-moi » et un blocage lors du Notre Père où il s’arrête à « Que Ta volonté soit faite ». Entré au séminaire parisien à l’âge de 46 ans, il sera ordonné prêtre à Tours puis affecté à Fondettes, ensuite Luynes, la vallée de l’Indre et enfin Descartes.

Depuis 3 ans, il a été appelé par Monseigneur Jordy à la pastorale de la santé. Il est aumônier à la clinique Vinci mais également dans les cliniques psychiatriques de Vontes et du Ronsard. Il participe aux astreintes sur Bretonneau et Trousseau et va également dire la messe à Sainte Claire et à la Grande Bretèche. Il côtoie ainsi de nombreux malades, souvent en fin de vie, qu’il accueille comme des frères, reflets du Christ souffrant. Sa proximité avec les malades et son empathie naturelle auprès des souffrants l’ont fait accepter cette mission d’aumônier LCE pour le département.

Décembre 2021 : conférence de l'Immaculée Conception

Pour lire la conférence, cliquer sur ce lien

9 septembre 2020 : nous rencontrons Mgr Jordy

Isabelle et Philippe Meunier vont rencontrer personnellement l'archevêque de Tours, Monseigneur Jordy.

Compte-rendu à venir

18 janvier 2020 : une nouvelle déléguée

Isabelle Meunier succède à Jean-Michel Sandeau.

Lire le discours

« Je voudrais d’abord remercier Jean-Michel Sandeau pour avoir dirigé notre association départementale depuis mai 2018. Merci pour son travail et son dévouement et merci pour tout ce qui a été accompli ainsi que pour les liens d’amitié créés entre nous.
Je ne souhaite pas m’étendre sur moi-même. Beaucoup me connaissent et j’espère me faire apprécier par les nouvelles et nouveaux venus. Depuis 11 ans, j’ai participé à LCE 37 comme simple adhérente puis comme trésorière depuis janvier 2018. J’espérai rester longtemps à ce poste où il y a beaucoup de travail mais une certaine tranquillité apportée par les chiffres !
Mais voilà ; nous sommes sans arrêt bousculés, surpris dans la vie et j’ai été appelée à une autre mission : déléguée LCE 37.
Je conçois mon rôle comme un service auprès de vous toutes et tous. J’espère rester le plus disponible possible pour faire vivre cette belle association au sein de l’Indre-et-Loire.
J’aime en effet LCE. J’en ai puisé pendant mes différents pèlerinages un soutien spirituel devant les épreuves. J’ai senti par les témoignages de beaucoup d’entre vous ce qu’apportait notre association dans l’aide aux malades cancéreux ou à ceux qui ont perdu un proche du cancer.
Les liens tissés à Lourdes, la prière à Marie, le regard de bienveillance et d’empathie que l’on porte à chaque personne rompent l’isolement et la détresse de la maladie et aident à avancer.
De même, l’amitié développée entre nous lors de nos réunions m’est précieuse.
Je m’engage donc aujourd’hui pour que toutes ces belles choses perdurent au sein de LCE 37. Je souhaite développer l’accueil des nouveaux adhérents pour qu’ils puissent se sentir à l’aise au sein de notre groupe.
Et si l’un de vous me voit prendre « la grosse tête » ou tirer une quelconque gloire personnelle, qu’il me remette à ma place !
Deux obstacles sont à surmonter : mon éloignement géographique car j’habite à 58kms de Tours et une très mauvaise couverture téléphonique ! Nombreuses coupures, appels qui ne passent pas et m’obligent à aller dehors ! Je ferai malgré ces inconvénients le maximum pour être en contact avec chacun et assurer toutes les démarches de ma nouvelle fonction.
Je sais que je ne plairai pas à tout le monde. Il est impossible de faire l’unanimité. J’espère cependant conserver l’esprit d’amitié qui circule entre nous et le développer. N’oublions pas que nous sommes une association catholique : « A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » Jean chap 13-35.
Pour m’aider dans ma nouvelle mission je peux compter sur notre secrétaire Françoise Rémond ainsi que sur le soutien de mon mari qui va prendre le poste de trésorier. Sans vouloir me comparer au Pape François, qui le jour de son élection a demandé aux fidèles de prier pour lui, je me permets aujourd’hui de vous demander à toutes et tous de prier pour moi.
Je vous remercie à l’avance. »

5 janvier 2020 : un nouvel archevêque à Tours 

Monseigneur Vincent Jordy, ancien évêque de Saint-Claude (Jura) a été nommé le 4 novembre 2019 archevêque de Tours par le Pape François et installé en la Cathédrale Saint-Gatien le dimanche 5 Janvier 2020.

Lire l'homélie de Mgr Vincent JORDY, archevêque de Tours 

« Mesdames et messieurs, chers amis, frères et sœurs,
Nous sommes réunis en cet après-midi pour une manifestation. Une manifestation qui ne nécessite aucune déclaration préalable en Préfecture. Une manifestation qui n’est pas celle de l’installation de votre nouvel archevêque ici à Tours.
Nous sommes réunis pour une manifestation qui scinde l’histoire en un avant et un après. Il s’agit de « l’épiphanie », c’est à dire au sens précis du terme, la manifestation ou l’apparition dans l’histoire, de l’entrée dans l’humanité  de Jésus, l’enfant de la crèche que certains reconnaissent et confessent comme étant Dieu lui-même qui vient nous visiter. Cette manifestation, cette épiphanie dit l’originalité de la foi chrétienne, se fait par une modalité particulière et veut éclairer un but.
1 - Cette manifestation, cette épiphanie vient en effet avant toutes choses remettre en pleine lumière l’originalité de la foi chrétienne offerte à tous.
Car il est parfois bon de rappeler - nous faisons parfois des erreurs de perspectives si nous observons tout uniquement à partir de notre situation occidentale - que l’humanité aujourd’hui est composée d’hommes et de femmes qui dans leur grande majorité croient en une réalité transcendante, à une ou des divinités voire en un Dieu personnel.
Les chrétiens eux aussi mettent leur foi en un Dieu personnel, mais ils croient aussi, et cela nous est rappelé en ce temps de Noël et de l’Epiphanie, que ce Dieu personnel – celui à qui on peut dire « tu » - est entré dans notre histoire et à pris notre condition humaine ; il est entré dans notre chair. Il s’est fait l’un de nous comme le dit notre foi, excepté le mal, le péché.
Et cela dit immédiatement l’attention, l’estime, « la tendresse de Dieu » - pour reprendre les propos du Pape François dans un texte récent sur le signe de la crèche -  oui la tendresse de Dieu pour l’humanité. L’humanité, malgré ses fragilités est belle, aimée de Dieu qui vient la visiter. Et s’il fait ainsi c’est « pour nous les hommes et pour notre salut », c’est à dire pour nous communiquer sa vie. Comme le dira Jésus au cœur de sa mission : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’il l’aient en abondance ». C’est ce mystère que récapituleront dans une formule forte les Pères de l’Eglise, des contemporains de saint Martin en disant qu’en Jésus, « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ».
En se faisant l’un d’entre nous, Dieu nous manifeste en pleine lumière ce que veut dire « être homme ». Il est le modèle de l’humanité.  Mais s’il veut partager notre humanité c’est aussi pour nous partager sa vie divine, aujourd’hui, ici et maintenant et jusque dans l’éternité. Et cela, il le fait par pure grâce, gracieusement, gratuitement, par amour. C’est la raison pour laquelle les célébrations du temps de Noël osent parler d’un « admirable échange » entre nous et Dieu. Dieu prend notre condition humaine et nous rend participant de la sienne. Et ce don, ce partage, le mystère de l’Epiphanie nous l’a rappelé  s’adresse à tous les hommes, est universel. Les mages représentent cette diversité de l’humanité invitée à entrer dans la joie de la vie de Dieu offerte à tous désormais.
2 - Si l’Epiphanie est la manifestation de Dieu dans notre humanité, c’est aussi une manifestation qui se fait d’une manière toute particulière. Dieu vient vers nous en se faisant, petit, enfant ; en se faisant petit enfant.
En effet, Celui qui est l’origine et la fin de tout, Celui qui est tout de même Dieu, pour paraphraser Maurice Clavel, ne va pas se manifester dans sa gloire et sa splendeur, mais dans la petitesse. Et s’il agit ainsi c’est pour se rendre accessible.
Le Pape François dans un texte essentiel pour la mission, « Evangeli Gaudium », nous rappelle, reprenant les propos de son prédécesseur Benoit XVI, que la foi chrétienne n’est pas d’abord une affaire de morale (même) ou une question intellectuelle (même si) ; la foi chrétienne est avant toutes choses une rencontre, la rencontre avec une personne, celle de Jésus qui bouleverse notre vie et ouvre l’horizon de l’existence et lui donne sens. Il ajoute même que cette rencontre, si elle est authentique, produit la joie qui est la source de la mission ; car personne ne peut garder égoïstement cette joie en lui. Mais encore faut-il que cette rencontre de Jésus soit possible, encore faut-il que Dieu soit accessible. Et il le devient en se faisant l’un d’entre nous, en se faisant accessible par son abaissement, sa petitesse, sa vulnérabilité. Qui aurait peur de s’approcher d’un enfant ?
Parce que Dieu veut nous rencontrer pour partager sa vie avec nous, il se rend accessible et surtout va nous donner, nous communiquer sa vie, son Esprit. C’est par ce don qu’il nous fait de lui-même qu’il instaure une certaine égalité avec nous qui permet l’amitié vraie, l’amour véritable. L’amour vrai bannit la crainte.
Mais s’il se fait ainsi petit pour se rendre accessible, pour qu’une relation d’amour, d’amitié soit possible, ce passage par la petitesse est aussi une leçon de vie. On interrogeait il a quelques mois sur France culture, Yuval Harari, l’auteur de « Sapiens » et « Homo Deus » deux ouvrages de vulgarisation sur l’histoire de l’humanité jusqu’à nous et après nous, c’est à dire sur les temps qui viennent. Observant son pessimisme face à l’avenir de notre civilisation, un journaliste lui demandait alors : « Combien de temps donnez-vous encore à notre civilisation et pour quelle raison ? » Et il répondait : « environ 150 ans, 3 ou 4 générations ». Et il ajoutait « parce que les hommes veulent toujours plus et qu’ils ne pourront jamais se contenter de moins ». (150 ans sur l’échelle des temps, guerre de 1870 ; 900 ans pour cette cathédrale).
Face à la démesure, à l’obsession du toujours plus, l’évangile nous rappelle aujourd’hui par l’enfant de la crèche une leçon essentielle, voire vitale. Celle de la petitesse, de l’humilité, de la sobriété qui est une clé pour rencontrer l’autre mais aussi une clé du salut et de l’avenir.
3 - En ce dimanche nous vivons une manifestation qui nous rappelle l’originalité de la foi chrétienne ; une manifestation qui s’opère par la petitesse, la modestie. Enfin, cette manifestation nous invite à un changement, à une conversion.
Car nous l’avons entendu, des mages venus d’Orient sont venus à la crèche, signe que la lumière du Christ Jésus est pour toute l’humanité. Mais s’ils sont arrivés devant l’enfant s’est par le moyen de deux livres par lesquelles Dieu nous parle (Saint Bonaventure). Ils sont venus en mettant en œuvre leur raison, leur intelligence, en observant les astres, le livre de l’univers, de la création. Mais il leur faudra un autre livre et les annonces des prophètes pour rejoindre précisément Bethléem.
Cela signifie que toute l’humanité est appelée à la rencontre transformante avec l’enfant de la crèche. Et cette rencontre mobilise tout notre être, notre cœur qui écoute la Parole et notre intelligence qui cherche la vérité comme les mages autrefois. Comme le dira le Pape Benoit XVI devant les parlementaires britanniques en 2010 l’intelligence et la foi ont a s’éclairer mutuellement : la foi a besoin de l’intelligence pour ne pas céder au fanatisme et au sectarisme ; l’intelligence doit être sans cesse questionnée par la sagesse de la foi pour éviter de se retourner contre l’homme comme cela a été le cas pour les grandes idéologies totalitaires du XX° siècle aux effets dramatiques. L’homme est appelé à cherche le bien le bon le vrai de tout son être. Et s’il le fait, de bonne volonté, alors, comme les mages qui repartiront chez eux par une autre chemin, par une route, il peut changer sa vie, se convertir pour agir et vivre mieux. Ce chemin est aussi le beau combat de la grâce. Michel Serres dans on ouvrage posthume, qui s’ouvre avec Jésus, évoque d’abord la foi aisée de son enfance, puis le long chemin de la connaissance rationnelle pour dire dans la lumière de Blaise Pascal et du besoin de la grâce : « Ô Seigneur qui me voit Te chercher, ne tarde point à ouvrir la porte que ma raison ferme ».
Frères et sœurs, chers amis,L’Epiphanie, la manifestation de ce jour nous éclaire. Dieu se manifeste pour nous partager sa vie, pour nous rencontrer; il le fait sobrement, modestement ; il le fait pour une transformation. Voilà un programme lumineux, un beau chemin spirituel : pour chacun d’entre nous et pour l’évêque que je suis désormais avec vous. Prenons ce chemin ensemble, ce chemin qu’éclaire Jésus commence ici bas et nous conduira à la lumière éternelle. Amen. »

5 juin 2019 : invités de 18h45 sur RCF (Radio Chrétienne de France)

Sur RCF, du lundi au vendredi à 18h45, un acteur de la vie locale ou en déplacement dans la région qui fait l'objet de l'actualité est invité et interrogé par un journaliste de la rédaction. 

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L'émission dure 12 minutes.